Berlin.

Wolf. Un chien étonnant. Il avait toujours la langue pendante. Les soirs de pleines lunes, il partait égorger les poules du voisinage. C'était la première fois que je voyais la neige, autant de neige. J'étais petite, j'avais du mal à marcher. J'avais les mains rouges, le nez qui coulait comme un robinet mal fermé, les chaussures trempées. On était presque seul dans cette forêt. C'était magique, mon père me disait : "tu vois puce, c'est la forêt Noire." Ma tante me disait que c'était un gros gâteau au chocolat et qu'on en mangerait certainement Dimanche.
Il y avait de grand arbres, peu de voitures. Berlin sentait bon. Ca faisait mal aux yeux tellement le parfum était frais.
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J'ai tout prit dans les poubelles.
Il y avait des habits neufs pratiquement, des meubles, une chaîne hi-fi complète. Je demandais si cela appartenait à quelqu'un : le type m'a bien fait comprendre avec sa main de tout prendre. On a chargé le camion à bloc.
Le déménagement et l'aménagement s'est très bien passé. Frank était content pour ses amis. Ils n'avaient pas de table, ni de chaise, et la chaîne hi-fi allait lui servir pour faire des mixages.

Une autre culture.
Ici, on est dans un hangar qu'on remet en état et on s'associe beaucoup avec les autres artistes : tatoueurs, drac-queens, punks, danseurs, cracheurs de feu...etc.
C'est simple.
Tout seul on va vite, à deux on va plus loin, ensemble : on fait le meilleur.

Il fait froid, j'ai les mitaines usées.

J'ai les cheveux rouges, j'aime bien : à chaque lavage, ca devient de plus en plus rose.


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