Au téléphone.
Je t’écris un bout de brouillon, un truc poétique qui se lit
pas si t’es pas complètement au courant de tout. C’est venu petit à petit. Les
sentiments, la nature, ton sourire. T’as rien pour moi et en même temps, je
n’arrive pas à « aimer » quelqu’un d’autre. Hé bien, je voudrais un
câlin. Une minute love-love, ici, dans nos bras. C’est possible ? De la
tendresse. Après on verra. Enfin, tu verras. Moi, j’ai vraiment envie.
Enormement besoin que de toi. Tu m’as jette un sort.
Faudrait jeter les téléphones portables, construire des
maisons en ordinateur injection éolienne pour réduire les virus et la
consommation, regarder un soleil qui se lève, écouter les oiseaux qui pleurent
dans les cages, serrer un enfant contre soi durant vingt-minutes alors que tu
te vide de ton sang, suivre une étoile en courant, inventer des métiers qui se
sont perdus, construire des bateaux pour les larmes qui coulent de tes joues,
éteindre le feu de mes nerfs qui flanchent à chaque fois que je te dis que je
t’aime mais que tu vois pas parce-que je te le dis pas en vrai, j’essaie de
faire, j’y arrive pas. Il me manque tes bras.
Marre d’imaginer, de penser, ca bouillonne dans ma tête, j’ai
un ventilateur à compression de vitesse illimitée avec un programme pulsion
volcanique. Je te veux une minute. Ton souffle sur ma nuque, les camions qui
passent derrière, sans doute un marteau-piqueur au bout de l’avenue qui passe, je
ne sais pas trop en fait, je n’ai pas eu le temps de saisir l’ambiance en
générale, très bref. « Allo ? » un temps. J’ai raccroché
aussitôt.
Mon téléphone sonne toujours quant je l’ai au fond du sac ou quant j’ai les mains remplies de paquet de provisions. Faut dire : je
ne sais jamais quoi te dire. On ne déballe pas au téléphone comme ca. Je ne
vais pas dire : « salut, tu vas bien ? Tu fais quoi ? J’ai
pensé à toi hier (ho, la menteuse).
Tout le temps. Ca va peut-être m’aider de t’avoir entendu ? (tu parles, c’est pire).
Tout le temps. Ca va peut-être m’aider de t’avoir entendu ? (tu parles, c’est pire).
Je vais passer par quoi? Tiens, des fleurs! en espérant que tu n'es pas allergique au pollen.
je t'invites! Ca, le top. Faudrait un bon thème pour que tu viennes dans ma maison. Un anniversaire? pas mal du tout ca.
Un nouveau. Un an
de plus. Ca me fait comme le nouvel
an : ce n’est pas une année qui finie, ni une autre qui commence. C’est en
continu. Que dire ?
Joyeux annif : merci ! Merci la vie.
Faut dire : on ne sait jamais si on dérange ou pas quant on appel l'amour, parce qu'on ne sait pas si la personne au bout du fil a envie. Faut attendre le bon moment.
Un jour, je vais tomber dans tes yeux, je vais nager. On prendra une bouée en option siège injection automatique, direction le sable qui gratte et pique sur une serviette de chez ikéa recyclable.
Plus tard, on se rappellera.
Plus tard, on se rappellera.
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