Dans ma vie.

J’ai envie de te découvrir, d’enlever Badoo et le grand méchant loup, car je n’ai pas peur. Je n’ai pas envie d’amour sur Meetic, pas plus que de t’écrire pendant 6mois sur Skype. J’ai envie que de toi, d’ailleurs je n’ai que toi dans mes contacts.
Tu me crois ou pas, j’ai les mains qui me démangent de saisir ton béret, envie de sucrer ta peau en bande dessinée. Je ne sais pas pourquoi : t’as fait un tilt dans ma vie. Je serais bien partie voir Libreville au Gabon, devenir ta copine. J’ai les pieds plats, le service militaire pour moi, c’est raté, j’ai plus qu’à te regarder.
Je me sens seule quant tu  ne réponds pas à mes messages, t’es le premier mec avec qui j’ai jamais tenu autant d’attention, je me sens à toi. Je sais bien que ce n’est pas la distance qui peut nous compliquer la vie, c’est plutôt la vie qui a cette distance. Après tout : t’es pas obligé de répondre, peut-être que ça te fais mal aussi ? On est tous fragiles devant les sentiments. T’as des belles fossettes sur les joues, t’as l’air joueur et j’ai tellement besoin de vivre un peu un rêve. Le seul que j’ai toujours voulu : un mec qui ne regarde pas que mon cul, qui regarde mon cœur.  

On dit que les gens ont peur d’aller au bout de leur rêve, mais c’est parce qu’ils sont frustrés de la routine. Nous, on connait pas la routine. On aimerait se poser un peu.
C’est à chaque fois pareil, dans ma vie, quant un truc bien arrive, il doit s’en éloigner. Je te fais confiance, parce que si tu veux y croire, on va s’éclater tout les deux. J’aime bien, t’es direct, franc, ca me plait. Te ferais un câlin comme t’as jamais eu, suis très douce quant j’aime. Je ne fais pas les choses à moitié : j’aime ou je n’aime pas.
Te demandes rien, si : juste un truc ; viens me voir si jamais je ne peux pas venir, parce qu’il faut qu’on se voit, un jour, deux jours, autant qu’on pourra. Je ne veux pas rater ca. Tu peux m’oublier, mais n’oublies pas cela : ne pas passer à côté de moi sans t’arrêter. Parce que le temps, il ne se rattrape pas.


Je ne suis pas une super nana : timide, solitaire, réservée, bohème, rêveuse, révoltée, soucieuse, anxieuse des fois, mais j’ai  quelque chose d’unique, pleins de grains de beauté ; je veux des bisous sur chaque grains de beauté, même si tu t’es pas rasé, je m’en fou si ca pique un peu.   Je veux que tu dormes avec moi, t’entendre ronfler me dérangera pas ; non, je ne supporte pas parce-que je ne vais pas dormir moi. Je passe des nuits blanches depuis trop longtemps de toute façon, au moins tu seras avec moi. Et puis, si tu veux, on ira au parc avec ma rose, tu sais ?

 Oui, c’est une princesse. Je suis sure qu’elle va t’aimer comme un roi. Je veux être ta fée. C’est toi que je veux tu m’as écrit : c’est fait. Attendons le mois de Mars. Je t’attends. Je suis pas pressée, des princes j’en ai autant que j’en veux, au rayon biscuit. T’en as de la chance : le sais-tu ? Connectes-toi plus souvent, je t'envoies des bisous, pleins : bon voyage !



Ce n’est pas de vieillir qui fait peur, c’est le temps qui passe.
C’est en posant la brosse à dent que j’ai repensé à ça. L’odeur du dentifrice ? Non ; Un goût. Peut-être. Je passais ma langue sur toutes  les dents, une à une,  ça glisse, c’est propre. C’est doux.
On avait mangé un sandwich dans une cafeteria à côté de But, le marchant de meuble qui  dit « on s’y retrouve tous ». Ils avaient installé des grands drapeaux rouges, ils flottaient au vent, j’avais l’impression d’avoir atteint un but.
Et puis, tout est allé très vite, j’étais fatiguée, j’avais envie d’aller au toilette, une envie qui est en bas, puis qui monte très vite à la tête.
Donc, on est allé là ; c’était sympa. La déco, je m’en souviens plus. Je regardais tes bagues aux doigts, tes mains, tes yeux, ton sourire, la forme de ton visage ; je parlais, je n’arrêtais pas. J’avais besoin de te voir, de te parler. La timidité te fait faire des choses des fois que tu n’analyse pas de suite, c’est bien après que tu arrives à comprendre. T’étais calme. Des beaux yeux verts. Je ne les avais jamais vus de si près encore. J’avais une robe noire et blanche, des collants, mon blouson ; j’avais peur de pas te plaire. Je ne savais pas comment faire. Une heure, ça passe vite, t’as pas le temps de voir tout, de tout dire.
C’était quand j’ai mangé la tarte aux pommes. J’aime bien avec le café. Pas mal du tout. La tarte ? Non : tout ça.
C’était en suspension. J’avais l’impression que tu me regardais ; ça faisait du bien.
J’avais la sensation qu’on était bien. Qu’on se connaissait depuis toujours ; mais on savait rien de nous.
Je voulais savoir de toi.

C’est le goût du sandwich, le café, ton odeur, ton pull, ta nuque, tes yeux, ta langue, ta main qui retient mon poignet… cet instant précieux.   Ça m’a  fait passer la langue sur mes dents après le dentifrice.  C’était le goût du bonheur, de la douceur, du bien-être.  A ton retour ! A notre étoile. Elle brille encore. reprends ton parachute, envoles-toi dans la joie, mon coeur est à toi. Tout ce chemin, je n'en suis qu'à la moitié, je l'ai fait pour se retrouver : tant pis si tu l'as pas vu, compris. Je n'ai pas peur ; juste envie de toi. Simplement cela.
Je n'attends rien de toi, je t'attends. 

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