Chez les bisous
On dégouline de bisous.
On ne baise plus, non c’est fini.
Sinon, on va chez « j’ai trouvé un mec point com. ».
On chatt, on envoie des sms, on se connait pas, mais on se
dit « bisou XXX ».
Tiens, quand
on en a marre, on se connecte, on
invite, on like, on s’iPad, se télécharge de la plus belle photo.
La
communication n’est pas une image. Regardez la publicité. Pas les images :
ce qui est écrit.
Alors ?
Ca bug pas ?
Il y a une telle absence partout. Ce sont des micros
boutiqués de gentillesses, où l’art, la vie… on ne sait plus quoi penser ;
alors on s’envoie des bisous, des <3, des « sniff sniff » quand ça
répond pas...
Le niveau est bas.
On avance difficilement tous dans une sorte de brouillard et
personne n’a plus les idées claires.
On se cache derrière des « bisous bisous ».
Et puis le fric ne simplifie rien, il a juste rendu payant
ce qui était gratuit, compliqué le partage, divisé les hommes puis les a rendu
fous, et ainsi a tout rendre toxique.
Ce n’est pas un moyen d’échange du tout, c’est un phénomène
de pression qui rend totalement con.
Car en définitive, l’argent est pauvre.
Riez de votre déclaration d’impôt : Notez dans votre
case « avez-vous des personnes à charge ? » Osez répondre :
2,2 millions d’immigrés illégaux + 4,5 millions de chômeurs + 900 150 criminels répartis dans les
prisons, 650 crétins au parlement et leur commission Européenne.
Oui, c’est tellement le bordel dans le monde qu’il ressemble
à mon sac à main.
Donc résumons :
2013 tous fâchés
2014 tous fauchés
2015 tous fichés !
2016 tous fichus ?
C’est qu’à force de courir comme des fous, on va prendre nos
chaussures et en faire des boucles d’oreilles tellement on a mal à notre
liberté, notre égalité et la
fraternité : heu, plus j’y pense plus j’ai mal à la tête. Vite un
aspro : un 1000!
L’effervescence de nos ancêtres, qui se sont battus pour
nous : on l’a oubliée.
On vit dans le même
un monde. Non : chacun vit dans son monde.
Non aux radiations de pôle
emploi et du nucléaire!
Non aux sorties car c’est une entrée dans l’autre sens :
oui?
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