Savoir aimer, c'est aussi savoir dire "Non".

Je n'ai jamais été pour. J'ai toujours voulu essayer.
Je ne suis pas la seule. On a tous dit "Non" ; enfin, pour la plupart d'entre nous.
On a dit "Non" dés le premier âge. Puis quant on a suivi les copains et leurs copines, on a dit : ouai, ok, mais on est rentré chez nos parents avant  l5H et on ne l'a pas fait. Plus tard, on a découvert l'Europe, la politique, les sentiments, la bienveillance, les 35H : on a dit : ho non!
Quant on te parle d'amour, de solidarité, .d'acte _j'aime bien ce mot_, l'humanité dit oui, entièrement dévouée, pleine de bon sens. Mais non.
On est tous passé par là : un ami qui ne répond pas à ton invitation, une autre personne aussi : jamais tu ne te serais douté d'une telle hypocrisie de sa part. Et pourtant, tout le monde positive.
Parce que le positif enveloppe le négatif pour le placer dans un coin pour que tu crois que c'est bien.


Il y a tellement de choses, de gens qui t'emballent tous ça si bien, oui c'est joli en fait, mais rien que ça. Pas plus. Ça, c'est pas un acte. C'est un bordel organisé.
Aimer, c'est se surpasser.
S'aimer soi-même avant tout pour pouvoir le faire et offrir, découvrir l'acte et le dépasser.

A l'heure des avions à réaction, des robots ménagers, des jeux interactifs dans le monde virtuel, des voitures électriques, des crédits à la révolving bang bang, de la solidarité du nombril et de l'ombre que l'on se fait tous les jours, sans même s'en rendre compte, je crois en l'intelligence de l'amour. Nous y croyons tous, nous le cherchons plus ou moins et un jour, il vient en douceur, il est bienveillant et il y a une contamination du NON.



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